Pas de spatial sans « terrain »

Les forêts tropicales semblent avoir un rôle clé dans le cycle mondial du carbone[1]. « Semblent» car il existe encore de fortes incertitudes dans les estimations des stocks et des flux de carbone forestier. Pour combler ces lacunes, le recours aux satellites d’observation de la Terre est indispensable. Le travail de terrain reste pourtant crucial à des fins d’étalonnage et de validation des mesures effectuées à distance.

Une publication scientifique relate ainsi les campagnes terrains menées, notamment en Guyane, lors de deux campagnes satellitaires. Les méthodes utilisées sont présentées, des perspectives de réduction des incertitudes identifiées et des recommandations faites pour les futures missions in situ.-


[1] C’est le cycle naturel d’absorption, de transformation et de libération du carbone dans l’atmosphère, l’écorce terrestre et l’eau par l’intermédiaire des organismes vivants. Le cycle du carbone naît lors du processus de photosynthèse des végétaux qui absorbent le dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère. Le carbone est indispensable à la vie.

N. Labrière et Al. (2018) In SituReference Datasets From the TropiSAR and AfriSAR Campaigns in Support of Upcoming Spaceborne Biomass Missions. IEEE Journal of Selected Topics in Applied Earth Observations and Remote Sensing (Volume: 11, Issue: 10, Oct. 2018).