A yé ka run di place*

La «bad gyal» et le «rude bwoy» ont depuis longtemps pris le contrôle des playlists du territoire et fascinent largement au-delà. Un chercheur de l’université de Californie leur consacre une thèse à l’interface de la culture populaire noire, de l’étude de la culture Française et de l’anthropologue linguistique.

La scientifique remarque que les artistes Guyanais se tournent volontiers vers le Dancehall, style musical populaire jamaïcain né dans les années 1970. Le public, pourtant francophone lui aussi, s’identifie également à la culture trans-caribéenne. La scientifique s’appuie sur des entretiens avec des amateurs du genre en Guyane, une analyse linguistique des paroles, mélange de créoles jamaïcain et guyanais, et une étude de l’incarnation des personnages «bad gyal» et «rude bwoy» par les artistes Bamby et Jahyanai King.


*Les patrons !
Photo tirée de la vidéo WHO MAD AGAIN, JAHYANAI X BAMBY.

Lydner, Rashana Vikara (2022) Performing Otherness in Guyanais Dancehall: An Analysis of the Rude Bwoy and Bad Gyal Personas. University of California, Davis ProQuest Dissertations Publishing.