Mal-être des jeunes : qu’a-t-on raté ?

Samedi 15 mai dernier à l’auditorium de la CTG, le club Soroptimist International de Cayenne organisait un colloque sur la santé des jeunes. Les participants se sont intéressés en particulier aux jeunes de 14 à 25 ans, période de transition entre l’enfance et l’âge adulte où ils devront faire face aux responsabilités et exigences de la vie.

Psychologue, pédopsychiatre, assistante sociale, infirmière, cadre sportif, enseignant…, les intervenants ont dressé un état des lieux… préoccupant. Le mal-être des jeunes a notamment été examiné sous le prisme des cultures. Les mutations multiples et rapides que subissent aujourd’hui nos sociétés entrainent la perte de repères et augmentent incertitudes et angoisses. Des maux qu’échouent désormais à apaiser les rites et coutumes traditionnels qui se délitent dans l’avènement d’une société plus individualisante que jamais. La question s’est posée de savoir si le fait que la souffrance des jeunes avait atteint un tel degré n’était pas aussi l’échec des adultes et, au-delà, l’échec d’une philosophie de société.