Couteau suisse de la Recherche et de l’Innovation

Il est un métier de la recherche que les scientifiques eux-mêmes ne connaissent pas ou peu.

Il y a 2 raisons principales à cela : la première c’est le fait qu’il n’y a que peu d’élus, 17 pour la France pour être précis, nommés par arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Innovation. La seconde, c’est le grand nombre de missions, souvent transversales, qui leur incombe.

Le Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été très souvent chercheur dans une autre vie. A la tête d’une équipe généralement resserrée, en particulier dans les outre-mer, il côtoie autrement industriels, enseignants, chercheurs, entrepreneurs, gestionnaires et financeurs. Il apporte son conseil et expertise au Préfet de Région et au Recteur d’Académie.

 Si son titre ne vous évoque rien non plus, ses missions se dessinent régulièrement au travers de plusieurs articles sur ce blog.

Ainsi le DRRT doit impulser l’émergence ou le renforcement de pôles de recherche et de technologie adossés au monde socio-économique. Cela ne marche pas toujours, comme en témoigne le sort de l’« Ecole Universitaire de Recherche sur la Biodiversité ». Néanmoins cet essai a permis de démontrer que l’outre-mer a des atouts (terrains de recherche exceptionnels, chercheurs expérimentés, ouvertures sur l’international, jeunesse) et est en capacité de contribuer à répondre aux défis de demain.

Le DRRT veille à la cohérence des initiatives prises  en région avec les orientations de la politique nationale de recherche et d’innovation et les programmes d’actions mis en place dans ce cadre. Il contribue à la stratégie régionale de l’innovation -SRI- et à la Stratégie de spécialisations intelligentes -SI- initiées par la Collectivité de Guyane à la demande de l’Union Européenne dans le cadre des programmes opérationnelles européens (FEDER).

 En avril 2018, il participait à l’organisation du premier Forum de la Recherche et de l’Innovation de Guyane pour que les décideurs locaux aient une vision transversale des recherches menées sur le territoire : dans le domaine de la santé, l’innovation sociale, des technologies et de la biodiversité.

Il favorise la valorisation et les transferts de technologies de la recherche publique vers les entreprises et encourage la diffusion des nouvelles technologies vers les petites et moyennes entreprises. Le blog relate notamment l’histoire de ce doctorant dont la thèse devrait aboutir à construire les prochaines routes ou pistes qui sillonneront le département.

Le DRRT favorise l’émergence et l’accompagnement de projets de pôle de compétitivité, à l’image de ce qui a été réalisé en 2018 avec la création par la CTG de l’antenne de la Cosmetic Valley en Guyane.

Le DRRT favorise aussi les actions des établissements publics ou des organismes relevant du ministère chargé de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation pour faire rayonner les formations locales.

Le DRRT aide aussi à promouvoir l’emploi scientifique, comme celui de technicien de recherche.

Le DRRT est aussi en charge de promouvoir la diffusion de la culture et de l’information scientifiques et techniques dans des structures variés comme les FabLab.

Et « last, but not least »[1] comme dirait nos amis anglais, le DRRT propose la répartition et l’attribution de financements qui permettent aux équipes de travailler. Alors, vous êtes candidats ?


[1]                      Dernier item mais pas le moins important