Un pont nommé désir ?

En dépit d’une ouverture toujours repoussée, la santé, la pêche, les pratiques fluviales, la toponymie… sont regardés à la loupe de part et d’autre du pont binational de l’Oyapock. Géographes, anthropologues, écologues, statisticiens s’étaient donnés rendez-vous ce vendredi 2 décembre à la journée annuelle de l’Observatoire Homme Milieu Oyapock.

Le regard des piroguiers côté Brésil sur le pont est pour le moins étonnant.

Le pont est perçu comme plus avantageux pour les français, qui, contrairement aux brésiliens, n’ont pas besoin de visa. Il déçoit car il ne participera pas au développement de la ville d’Oïapoque. Enfin il n’a pas de valeur symbolique pour des états qui tardent tant à l’ouvrir. En revanche, il a transformé la vie transfrontalière qui existait auparavant où les piroguiers étaient aussi bien chez eux à Saint-Georges qu’à Oïapoque.