Accès aux ressources génétiques et savoirs traditionnels

La Guyane est reconnue pour ses exceptionnelles biodiversité et ressources naturelles qui intéressent bien au-delà de ses frontières. Les problèmes liés au détournement des connaissances des peuples autochtones et des ressources naturelles ont également attiré l’attention de la communauté internationale.

L’adoption d’une politique nouvelle en matière de biodiversité en août 2016 garantit l’accès effectif aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages. Elle règlemente aussi les activités de bio-prospection[1]. Un mémoire de droit vient d’être publié qui propose une analyse critique du cas particulier de la Guyane.

[1] D’après Wikipédia, la bio-prospection est l’inventaire et l’évaluation de la biodiversité d’un écosystème particulier. Elle peut avoir un objectif scientifique, un objectif économique, ou encore viser à sa conservation et sa gestion durable. L’activité de bio-prospection menée à des fins économiques par les secteurs de la pharmacologie, des biotechnologies, de la cosmétologie ou de l’agriculture, suscite parfois des controverses. Lorsqu’elle n’est pas autorisée et encadrée légalement, elle peut être qualifiée de bio-piraterie (par ex. lorsque des entreprises ou organismes de recherche brevètent sans autorisation ou contrepartie à des fins lucratives des substances recensées lors des inventaires).
C. Invernizzi (2018) Biodiversity, bioprospecting and patents: a case study of traditional knowledge in French Guiana. Masters Thesis (Masters). Bournemouth University.