Réduire le risque de naissance prématurée

Notre département présente le taux d’accouchements prématurés et le taux de mortalité périnatale les plus élevés de France. Ce n’est pas une fatalité et les chercheurs se sont penchés sur la question.

Pour prioriser les actions sur lesquelles insister pour réduire le taux de prématurité, les naissances enregistrées entre janvier 2013 et décembre 2014 ont été étudiées. Sur cette période, 12 983 naissances ont été enregistrées. 1755 bébés, soit 13,5% des nouveau-nés, étaient prématurés (nés avant 37 semaines d’aménorrhée). L’étude a également révélé qu’outre les facteurs de risque communs[1], les antécédents obstétricaux (utérus cicatriciel) ainsi que l’absence de surveillance obstétricale, de préparation à l’accouchement ou d’entretien prénatal augmentaient le risque de prématurité. Y’a plus qu’à…

[1] Age < 18 ans ou > 35 ans, taille < 1,50m, bas niveau socio-économique, travail ou trajet pénible, consommation de tabac/drogues, malnutrition, traumatisme abdominal, pathologie générale…
Leneuve-Dorilas M et Al. (2017) Risk factors for premature birth in French 
Guiana: the importance of reducing health inequalities. J Matern Fetal 
Neonatal Med. 2017 Nov 12:1-161.